Les députés mauritaniens ont adopté le jeudi dernier, un projet de révision constitutionnelle qui prévoit entre autres, la suppression du sénat et de la haute cour de justice. Au moment où le pouvoir croyait la réforme déjà acquise, voilà que l’opposition, reconnue pour sa faible représentativité au parlement, fait déferler des milliers de Mauritaniens dans les rues depuis les samedi 11 et dimanche 12 mars, demandant au Sénat de rejeter la loi.