La polémique entre Rabat et Ban Ki-moon continue. Cette fois, c’est le Maroc qui est à la manœuvre. Fortes du soutien de Paris au Conseil de sécurité de l’ONU, les autorités marocaines ont rejeté, ce mardi 29 mars, les regrets formulés hier par le secrétaire général de l’ONU.
Par la voix de son porte-parole, le secrétaire général de l’ONU avait fait savoir qu’il regrettait le malentendu provoqué par ses propos sur « l’occupation » du Sahara occidental. Une version rejetée par le Maroc. « Les propos et actes inadmissibles » du secrétaire général de l’ONU ne peuvent être réduits à un simple « malentendu », a estimé, ce mardi, le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué. Rabat déplore des actes « d’une gravité sans précédent » qui ne sont « ni justifiables, ni effaçables ». Pour le Maroc, les propos de Ban Ki-moon ne constituent pas un « malentendu », mais un « acte prémédité ».
En visite ce mardi à Tunis, Ban Ki-moon a refusé de se prononcer sur son malentendu avec Rabat, rapporte Le Huffington Post Maghreb. « Ban Ki-moon à Tunis renvoie aux déclarations de son porte-parole hier et ne veut plus s’exprimer, de peur que chaque mot soit ‘disséqué’ », a indiqué dans un tweet Guillaume Klein, directeur du bureau AFPen Tunisie et ancien directeur du bureau marocain de la même agence de presse, cité par le même site d’information.
Après ces déclarations, on voit mal comment le Maroc pourrait revenir sur ses dernières décisions concernant la mission de l’ONU au Sahara occidental.La polémique entre Rabat et Ban Ki-moon continue. Cette fois, c’est le Maroc qui est à la manœuvre. Fortes du soutien de Paris au Conseil de sécurité de l’ONU, les autorités marocaines ont rejeté, ce mardi 29 mars, les regrets formulés hier par le secrétaire général de l’ONU.
Par la voix de son porte-parole, le secrétaire général de l’ONU avait fait savoir qu’il regrettait le malentendu provoqué par ses propos sur « l’occupation » du Sahara occidental. Une version rejetée par le Maroc. « Les propos et actes inadmissibles » du secrétaire général de l’ONU ne peuvent être réduits à un simple « malentendu », a estimé, ce mardi, le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué. Rabat déplore des actes « d’une gravité sans précédent » qui ne sont « ni justifiables, ni effaçables ». Pour le Maroc, les propos de Ban Ki-moon ne constituent pas un « malentendu », mais un « acte prémédité ».
En visite ce mardi à Tunis, Ban Ki-moon a refusé de se prononcer sur son malentendu avec Rabat, rapporte Le Huffington Post Maghreb. « Ban Ki-moon à Tunis renvoie aux déclarations de son porte-parole hier et ne veut plus s’exprimer, de peur que chaque mot soit ‘disséqué’ », a indiqué dans un tweet Guillaume Klein, directeur du bureau AFPen Tunisie et ancien directeur du bureau marocain de la même agence de presse, cité par le même site d’information.
Après ces déclarations, on voit mal comment le Maroc pourrait revenir sur ses dernières décisions concernant la mission de l’ONU au Sahara occidental.