La vague du "politiquement correct" avait commencé avec le "professionnellement correct" que traduit avec le maximum de fidélité, dans le domaine médiatique périlleux mauritanien, le portail Cridem de manière générale et son très jeune et talentueux webmaster Babacar Baye Ndiaye.
La décision du Procureur de le déférer jeudi dernier a surpris plus d’un observateur mauritanien, dés lors où ce jeune s’est illustré par sa rectitude dans le travail, sa politesse, son dévouement, sa moralité et son endurance.
C’est quasiment le seul journaliste à résister encore au métier de peshmerga, évitant, comme le fondateur de Cridem, de polluer ce site et de le rendre infréquentable, parvenant même à assurer la continuité d’un portail donné mort après le décès de feu Claude K. alias Abdemajid.
Quand cridem ou son webmaster rédigent, ils signent de leurs noms entiers et quand il s’agit d’une source, ils mettent les liens en gras, de manière à être nettement visibles pour les lecteurs.
Dans ses articles signés par ses journalistes, Cridem ne verse pas dans la diffamation, l’outrage, le parti-pris, l’apologie, les critiques subjectives, la politique, la subversion, les abus, le mensonge.
Bien au contraire, c’est toujours le professionnel qui prédomine et la culture citoyenne qui prévaut. C’est là où Cridem doit assumer ses responsabilités jusque-là, sans le moindre défaut, excès ou reproche.
Mais, faire supporter Cridem les erreurs des autres, pour avoir repris une source, c’est insensé, antidémocratique et dissimile des intentions malhonnêtes contre le professionnalisme médiatique au moment où les Seigneurs peshmergas sont tolérés pour tous les excès faits.
Il est du devoir de la justice mauritanienne d’établir les justiciers dans leurs droits et d’éviter de tomber dans les confusions.
Pour ce faire, le webmaster de Cridem, doit être libéré au plus vite possible pour la bonne santé de notre démocratie.
taqadoum.mr/fr