Le gouvernement a adopté jeudi dernier en conseil des ministres , le projet de la loi de finances, gestion 2017. Le budget s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 461,44 milliards d’ouguiyas, contre 451,17 milliards d’ouguiyas en 2016 soit une hausse de 10.27 milliards d’ouguiyas en valeur absolue et 2,28% en valeur relative.
Le contenu du PLF 2017 fait la part belle à plusieurs programmes d’action prioritaires inscrits dans le cadre de la SCAPP dont la mise en œuvre est programmée en 2017.
En intégrant les dépenses d’investissement financées par les apports extérieurs, le projet de loi des finances 2017 se chiffre en ressources et charges à un montant global de 603,44 milliards d’ouguiyas.
« les dépenses d’investissement s’élèvent à 258,56 milliards d’ouguiyas sont destinées au financement de projets structurants dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’énergie et du développement humain ».
Près de la moitié du budget sera donc affecté aux investissements publics , une volonté de booster le développement à travers la mise en place de la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée(SCAPP)qui constitue le nouveau référentiel des politiques de développement. ce budget intervient dans un contexte marqué par l’adoption il y a deux semaines en conseil des ministres de l’avant projet de mise en œuvre de la loi organique relative à la loi de finances (LOF). L'adoption et la mise en œuvre de la LOLF représentent une opportunité de mieux répondre aux objectifs de politique budgétaire. C'est notamment dans cette loi organique que l'on peut concrétiser le principe d'équilibre des finances publiques, ainsi que les différentes règles qui permettent de l'assurer. Elle offre également une opportunité de moderniser la gestion budgétaire, de la rendre plus stratégique et axée sur les résultats, car pour l'instant, le budget est assez rigide et la gestion est largement focalisée sur les dépenses et sur leur régularité, plutôt que sur les services fournis.