Le sénat a adopté mardi, au cours d'une plénière, sous la présidence de M. Ba Abdoul Hadj, son vice-président, le projet de loi de finances rectificative pour l'année 2016.
Le ministre de l'économie et des finances, M. Mokhtar Ould Djay, a énuméré, au cours de sa présentation de loi devant les sénateurs, certains objectifs dudit projet, dont la prise en compte des évaluations révisées des ressources de l'Etat, du fait des écarts constatés entre les prévisions et les recettes effectivement encaissées et la détermination du nouvel équilibre budgétaire qui en résulte et de procéder aux modifications des décrets intervenus après la dernière loi des finances.
" Les recettes budgétaires ont connu une hausse de 46.744.180.000 Ouguiyas, représentant 10,57% par rapport à la loi de finances initiale 2016 " a-t-il dit, citant entre autres, dans le cadre de cette progression, les recettes fiscales, les impôts sur les bénéfices, la taxe sur la main d'oeuvre et la taxe sur la propriété dont les hausses respectives ont été de 0,64%, 7%, 0,16% et 8,42%.
" Cette augmentation des recettes a eu pour effet d'entrainer un excédent budgétaire global de 20.794.979.000 Ouguiyas soit l'équivalent de 1,9% du PIB hors industries extractives, contre un déficit initialement prévu de 6.212.002.000 Ouguiyas (0,4% du PIB ", a-t-il souligné.
Pour ce qui est des dépenses, les charges budgétaires du présent projet de loi de finances rectificative pour l'année 2016 s'élèvent à 463.298.772.000 Ouguiyas, enregistrant une hausse de 12.131.150.000 Ouguiyas en valeur absolue et 2,69 en valeur relative, par rapport à la loi de finances initiale pour l'année 2016.
Les sénateurs ont loué au cours de leurs interventions ledit projet de loi, demandant la présentation trimestrielle d'un exposé sur l'exécution du budget.
AMI