Les Mourabitounes devaient revenir normalement ce samedi 7 janvier à Nouakchott après un stage de plusieurs jours en Tunisie au cours duquel ils ont disputé trois matchs, deux avec des clubs de l’élite tunisienne et un avec l’équipe nationale de la Libye.
Les Mourabitounes ont remporté les deux rencontres qui les ont opposés aux deux équipes de l’élite tunisienne, la Marsa (1-0) puis à l’équipe de Sfax, deuxième du championnat, (4-3). Enfin, les Mourabitounes ont concédé le nul devant l’équipe de Libye sur le score de 1 but partout.
La leçon que l’on peut tirer de ces trois rencontres des Mourabitounes en Tunisie, est la bonne performance de l’attaque qui a inscrit 6 buts et l’inquiétude constatée dans la défense qui a laissé passer 4 buts. D’où des réglages à effectuer aussi bien au milieu du terrain, mais surtout en défense.
L’autre leçon est que Corentin Martins doit maintenir son option tactique qui consiste à allier la vivacité de la jeune génération, Teguedi, Homoya, Cheikh Weli Yacine, à l’expérience des anciens, comme Eto et Pallaye en attaque.
Le milieu doit être davantage étoffé et pallier la corpulence peut avantageuse de Teguedi, dont les locaux ne peuvent cependant se passer des services.
Le coaching au cours du stage de Tunis a été largement apprécié, notamment la réaction juteuse face au Sfax et l’extrême remontada qui a permis aux Mourabitounes, menés 3 à 0, de remonter la pente et inscrire le quatrième but de la victoire.
Le public mauritanien qui suit de près l’équipe nationale des locaux, attend impatiemment la liste des 23 joueurs que Corentin Martins devra dévoiler lundi 8 janvier et qui vont représenter le pays au CHAN 2018. C’est surtout le match d’ouverture, face au pays organisateur, le Maroc, qui suscite le plus l’enthousiasme des sportifs dont la plupart a déjà pris la route vers le Royaume ou s’apprête à le faire.
Sans doute, les Mauritaniens iront au Maroc avec une fierté en bandoulière, celle de la nomination par la CAF du président de la FFRIM, Ahmed Yahya, comme meilleur dirigeant africain en 2017.
Cheikh Aïdara