Initiatives News -La coordination de la profession infirmière du secteur privé revendique le recrutement immédiat des personnels paramédicaux par l’état.
« Nous souhaitons être intégrés dans la fonction pour faire face à cette horrible situation et veiller sur la santé de nos concitoyens comme nous l’avons appris au cours de notre formation ». Explique un des porte-parole de la coordination.
Pendant que le pays souffre de cette pandémie COVID 19, les hôpitaux manquent d’effectifs alors qu’il y a plus de trois milles personnes paramédicaux formés et livrées au chômage. A-t-il déclaré avant de poursuivre :
« Nous sommes des infirmiers formés dans les différentes écoles de santé de l’état depuis 2011 et chaque année il y a une promotion qui sort. Certains sont actuellement dans les hôpitaux privés avec des salaires de 30.000 mro sans prime, d’autres dans le public avec 2300 mro par garde et sans prime ».
Selon les membres de cette coordination plusieurs démarches ont été faites pour pouvoir bénéficier des recrutements dans le secteur public mais sans succès.
« Avant cette pandémie, chaque mois on faisait des manifestations devant le ministère de la santé. Nous avons même écrit au président pour lui faire part de notre situation mais aucun résultat. Jusqu’à l’apparition de cette pandémie qui est en train de mettre le monde à genoux. Des milliers de vies en périssent et notre pays a depuis quelques temps eu une augmentation sensible des cas de contamination du covid 19. »
Regrette une autre porte parole de la coordination qui a rappelé que le ministère de la santé avait publié un communiqué et un numéro de téléphone pour annoncer la recherche de volontaires de la santé. « Nous avons appelé le numéro pour postuler et saisir la chance de montrer notre capacité et notre engagement dans ce métier.
Une des responsables du ministère de la santé nous a dit que c’était déjà clôturé et qu’ils n’avaient plus besoin de volontaire. » A-t-il dit, non sans souligner avec étonnement qu’il y a toujours un manque de personnel dans les hôpitaux et 11 pour cent des cas positif sont des personnels de la santé et d’autres sont en confinement. « Nous pouvons apporter notre aide et une soutien sans faille sur le terrain. Nous pouvons contribuer à la sensibilisation, à la surveillance des patients, à les encourager, les soutenir, les rassurer psychologiquement et s’occuper de l’administration des médicaments. ».Ont insistés plusieurs autres infirmiers sortants.
Amy Fofana