Le directeur général de la société Maaden Mauritania, M. Hamoud Ould M’hamed s’est réuni, dimanche après-midi à Nouakchott, avec les représentants des orpailleurs. La réunion a été consacrée à l’activité minière artisanale et aux possibilités de la développer et de la rentabiliser.
Au cours de la réunion, les deux parties se sont entendues pour donner deux mois de réflexion aux représentants des orpailleurs pour choisir le prélèvement des taxes sur le minerai, les puits ou l’or.
Elles ont fixé les heures de travail conformément aux textes en vigueur. Les deux parties sont tombées d’accord sur l’unification de la carte professionnelle tout en conservant la taxe qui peut être révisée l’année prochaine.
La société s’est engagée à forer des puits dans sa zone et de fournir des citernes qui feront la navette entre les sites de prospection comme c’est le cas à GLEIB N’dour.
Elle a également décidé d’améliorer, avec le concours des secteurs concernés, les conditions sanitaires des personnes les plus vulnérables opérant dans l’orpaillage.
Elles ont insisté sur une exploitation des ressources minières nationales assurant l’égalité de chance entre tous les intervenants nationaux conformément à la loi en vigueur.
Le directeur général de Maaden Mauritania a nié la création d’une nouvelle taxe ces derniers temps, soulignant que le texte en vigueur est une décision conjointe entre les ministères des mines et des finances qui date de 2018.
Il a précisé que conformément à ce texte, la société a visité Chamy et les sites exploités dans les wilayas de l’Inchiri et de Dakhlet-Nouadhibou et a instauré un partenariat dans la gestion de ce secteur vital pour l’économie nationale.
Il souligné que Maaden Mauritania s’est engagée à coopérer avec les services gouvernementaux pour fournir des structures sanitaires dans les sites d’exploitation et de créer d’excellentes conditions de travail particulièrement le temps de travail et le logement.
De son côté, le chef des négociateurs, M. Mohamed Salem Ould Betah a salué la bonne entente entre les autorités régionales de Dakhlet-Nouadhibou, les responsables de la société et les orpailleurs ainsi que leur volonté de résoudre les problèmes.
Il a enfin démenti l’instauration d’une nouvelle taxe ces derniers temps.