Le président Ould Ghazouani a jeté le peuple en pâture aux personnes impliquées dans des affaires de corruption, en nommant des personnes impliquées dans des dossiers de corruption aux postes de ministres et de directeurs, a déploré le député Biram Ould Dah Ould Abeid.
Le président de l’IRA a également critiqué le mécanisme adopté pour contraindre les prévaricateurs à restituer l’argent public, disant que ces derniers remboursent les fonds de l’Etat, afin de se maintenir dans des hautes fonctions.
Le régime d'Ould Ghazouani présente le modèle le plus dangereux de vol, de pillage et de corruption, tout en prétendant paradoxalement, lutter contre la gabegie intervenue au cours de la décennie de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, a fait remarquer Ould Dah.
L’IGE est incapable de sévir face à la multitude des cas de corruption identifiés, a-t-il souligné. « Les détournements surviennent au niveau de toutes les institutions et la culture elle-même est malheureusement une culture du vol... C'est le témoignage fait publiquement par l’IGE elle-même", a-t-il souligné
Le parlementaire a vivement critiqué par ailleurs ce qu'il a appelé le refus de révéler l’identité des auteurs des détournements des fonds publics, disant qu’ils doivent être divulgués, licenciés, interdits de se présenter aux élections, d'être nommés à des fonctions publiques, de parler à la télévision et d'entrer à l’Assemblée nationale
Je détiens les listes des noms des prévaricateurs et les fonds qu’ils ont détournés, a affirmé Biram, promettant de révéler leur identité au cours de la prochaine campagne électorale