Les décisions de placement et la controverse juridique autour d’elles qui avaient pris la semaine dernière, la plupart du temps de la seconde journée du procès de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et coaccusés dans le cadre du dossier de la décennie de corruption, ont été remises au jour hier lundi 30 janvier courant, au cours de la 3ième journée de ladite comparution.
En effet, les plaidoiries entre les avocats de l’Etat et de la défense sur le sujet avaient duré jusqu’à 12h40, avec l’intervention de près de 15 avocats des deux camps, qui sont revenus sur les mêmes prétextes avancés précédemment.
Intervenant après toutes ces discussions, le président du tribunal, le juge Oumar Ould Mohamed Lemine a annoncé le dépassement de cet aspect et appelé à procéder à l’interrogation des accusés.
Ce qui a suscité la colère de l'avocate libanaise, Sandrella Merhej, laquelle s'est opposée à la décision du juge, affirmant qu'elle était illégale.
Lui répondant, le président de la cour lui signifie ses excuses, en raison de ce qu’il a appelé, la méconnaissance de la charmante avocate des procédures judiciaires mauritaniennes.
Le commentaire du président du tribunal a provoqué la colère de l'avocate Sandrella, qui a menacé de se retirer, l’accusant de l'avoir intimidée.
Ce que le président du tribunal a catégoriquement nié, disant à l’avocate emportée respecter sa décision de se retirer ou de rester.
L'avocate a cessé de parler en signe de protestation, avant de prendre de nouveau la parole, après l'intervention auprès du président du tribunal du coordinateur du collectif de défense de l'ancien président, Me Mohameden Ould Ichedou.