Sur la dune, un vent aveuglant autour de moi sifflait.
De toute beauté, jambes galbées, allure mystérieuse telle une conteuse,
Une muse m'apparut, et d'un clin d'œil de vierge songeuse,
De bonheur, me glaça le sang, l’effrontée, de la tête aux pieds.
Femmes libres, filles, mères ou grands-mères nées sur notre si chère terre,
Le paradis sera toujours, sous vos pas feutrés, pour nous un fier repère.
Féminités angéliques de l'océan, du fleuve et même, là-bas, dans le désert,
Nourrissez, chantez, bercez notre pays comme un être si cher.
Le vrai néant effilé de nos élus l'engloutit, même s’ils le nient et en rient...
Et grâce à votre ultime salvatrice compassion d'amour en retour, sans détours,
Le sauvera de l'enfer pour, enfin, marcher vers votre illustre cour.
De ce grand espoir, ainsi, l’histoire oubliera d'écrire, ci-gît la Mauritanie, le beau pays.
Car la femme dans la nuit, telle une étoile, luit.
Et en ce jour béni de fête universelle, fort bien aussi...
Expirations Parisiennes.