Pour ou contre le référendum constitutionnel prévu dans les prochains mois, les forces politiques mauritaniennes s’activent dans le cadre d’une bataille à l’issue imprévisible.
Des avocats mauritaniens ont menacé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de le traduire en justice, à la lumière de la crise des bourses des étudiants et lui ont demandé de démissionner immédiatement.
Répondant à une question relative à une réunion à laquelle ont participé le Premier ministre Ould Hademine, le ministre secrétaire général de la Présidence de la République Ould Mohamed Laghdaf et le président de l’UPR Ould Maham, le ministre de la Culture et de l’Artisanat, le porte-parole du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, a qualifié le conclave d’événement normal.
L’ONG Santé Globale Mauritanie organise, le samedi 25 mars courant, une journée de sensibilisation et de prise de conscience des citoyens mauritaniens, en particulier de Nouakchott, sur les effets bénéfiques du don de sang.
Au moins, deux officiers de l’armée mauritanienne, ont été arrêtés à Nouakchott, 24 heures après le rejet inattendu des sénateurs du projet de révision constitutionnelle, révèlent des sources.
Les mobiles de l’interpellation des deux hauts gradés, qui font actuellement l’objet d’une enquête, n’ont pas encore été identifiés.
Pourquoi notre sulfureux putschiste voulait supprimer hystériquement le Sénat ?!
« Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir », criait au 18eme siècle Montesquieu. Le grand théoricien des Checks & Balances n’avait pas tort. Au contraire, ses principes élaborés sur la séparation des pouvoirs sont plus que jamais d’actualité partout à travers le monde.
Des sources bien informées rapportent que le Président Mohamed Ould Abdel Aziz présenterait sa démission dans le cas où les sénateurs rejetteraient le projet des amendements constitutionnels.
- Dans son point de presse hebdomadaire tenu à la fin des travaux du conseil des ministres, Mohamed Lemine O. Cheikh a nié l’existence sur le marché national du riz d’origine plastique, comme l’avait annoncé différents sites électroniques nationaux.
Alors que la guerre contre le sous développement bat de l’aile et que les idées pour l’emporter agonisent, celle du front des partis politiques en herbe sèche va tambours battants vers des butins égoïstes, maigres et désolants.
Mohamedou Sellahi se confie à CBS News : "pendant 70 jours consécutifs, j'ai été mis sur un bateau et forcé de boire de l'eau salée, jusqu’à l’étouffement"
Mohamedou Ould Sellahi, a été maintenu en détention, malgré l’absence d’un chef d’accusation, pendant 14 ans dans la prison, à la mauvaise réputation Guantanamo.