N’est-il pas temps d’arrêter ceux qui se goinfrent au prix du calvaire des misérables ? | L'Information

N’est-il pas temps d’arrêter ceux qui se goinfrent au prix du calvaire des misérables ?

sam, 06/04/2016 - 10:03

 Plusieurs dizaines de retraités des forces armées et de sécurité vivent des conditions dramatiques, malgré la création d’un établissement à caractère public, dont l’objectif principal, est de les regrouper après avoir sacrifié la fleur de leur âge, pour assurer la sécurité du citoyen et de l’intégrité territoriale du pays.

Dans une démarche, traduisant une vision étroite, conjuguant le soutien de familles ayant perdu leur source de vie, la préservation de la dignité d’hommes, qui ont veillé sur la sécurité et la stabilité de leur pays et consacré leur vie pour que la Mauritanie demeure souveraine et fière, le Président a décidé de créer la « Mauritanienne de Sécurité Privée » (MSP), qui est une société nationale chargée d’assurer des opportunités d’emploi aux retraités des forces armées et de sécurité.

Toutefois, cet établissement a dévie, sous l’influence de personnalités connues pour avoir sucé les rations des simples soldats, au temps où ils étaient des chefs sur le terrain, accaparant tout sans le moindre scrupule, après avoir occupé de hauts postes civils, de son droit chemin, pour se transformer en foyer pour les affaires lucratives et le pillage systématique légalisé.

La déclaration de ceux,  qui tiennent à l’abandon injustifié de l’établissement de 120 gardiens, n’était pas convaincante et leur licenciement sans droit et sans préavis, n’est qu’une preuve de ce qui se passe au sein de l'entreprise dirigée, par un Colonel, ayant mis à sangsue la Sonimex et la Sonelec, et dont le conseil d’administration est présidé par « l’empereur » du Nord, qui a fait exprès de renvoyer 300 jeunes des employés des gardes-côtières à Nouadhibou, afin d’assouvir, sa passion, de se goinfrer au prix de la sueur des misérables et de vider les poches des défavorisés!.

Vu que nous vivons aujourd'hui au rythme du drame de la bousculade qui a coûtée la vie à 8 femmes, en quête de pitance pour leur marmaille ; une tragédie, dont les enseignements reflètent l’état de privation et d’injustice vécu par notre peuple, en raison de la mainmise de corrompus, ayant spolié les biens du pays et ses potentialités économiques, d’où l'appel de rectifier le processus, devenu aujourd’hui  un objectif nécessaire, voire une fin extrêmement pressante.

Nous demandons ici  au Président de la République, M. Mohamed Ould Abdel Aziz et au Chef d'état major général des armées, le général de division, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani, d’assumer leurs responsabilités envers les retraités des forces armées et de sécurité, à l’endroit de ceux parmi eux qui sont victimes des usurpateurs et qui ont privé des dizaines de familles de vivre dignement.

Des familles qui peuvent être contraintes, sous les fardeaux de la privation et de l’injustice, à quémander dans les rues où à boire du même verre dont  se sont servies les femmes martyrs de la bousculade meurtrière ou encore à tomber malheureusement entre les mains des réseaux de drogue  et de la criminalité organisée.

essevir.