Nous révélions cette semaine "l'évaluation de la honte" des bureaux de contrôle pour les travaux de l'AEP de Nouadhibou. Cette rocambolesque affaire a vu l'élimination de trois entités qualifiées lors d'une première évaluation, et leur remplacement par trois autres que sont :
- Groupement ESABR/TPF
- Groupement SCET Tunisie/MCG
- Groupement CIRA/SGIE
Retrouvez le premier article de cette saga ici.
Vous pouvez aussi retrouver sur le blog des articles où on avertissait que Ali Belhadj allait tout faire pour imposer ses poulains, les trois bureaux faussaires MCG, ESABR et CIRA.
En exclusivité pour les lecteurs du blog, voici le courrier que le FADES a envoyé à la sous-commission d'évaluation du Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, suite à la première évaluation où les 3 bureaux faussaires étaient absents de la liste restreinte.
Le courrier montre à lui seul que les choses étaient préméditées : Sur 25 dossiers techniques, les seuls que le FADES a revu sont ceux qui lui permettent d'éliminer les 3 entités gênantes et les remplacer par les trois bureaux faussaires. Quelle coïncidence !!
Classement après la première évaluation
L'image ci-dessus montre le classement des bureaux suite à la première évaluation, ainsi que le procédés du FADES et de la sous-commission d'évaluation pour arriver à leur fin, que nous avons marqué en rouge :
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Eliminer le bureau AGC.
Réduire considérablement les notes des groupements classés 5ème et 6ème pour les sortir de la concurrence.
Le point 2 a pour conséquence que les deux groupements ESABR/TPF et SCET Tunisie/MCG rentrent mécaniquement dans la liste restreinte.
Il ne restait donc qu'à intégrer le groupement CIRA/SGIE dans la liste restreinte. Comme il y avait 2 entités classées devant lui, ils décident de lui rajouter 20 points pour être le dernier de la liste restreinte de 6 bureaux.
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Et le tour est joué.
Évidemment la sous-commission d'évaluation, sous irrigation financière des trois bureaux faussaires, a suivi le plan à la lettre comme le montre ses réponses aux remarques du FADES.
Réponses de la sous-commission d'évaluation aux commentaires du FADES
La manoeuvre est d'une vulgarité sans précédent et démontre que le circuit est très bien rodé. Quelles sont les degrés de responsabilité des uns et des autres dans cette affaire ? Va-t-elle être classée sans suite et les réseaux de la soif continuer à agir en toute impunité ?
