La réunion hebdomadaire du conseil des ministres, prévue initialement aujourd’hui mercredi 1er février courant, n’a finalement pas eu lieu, comme à l’accoutumée au palais présidentiel à Nouakchott.
En effet, elle se tiendra pour la première fois de l’histoire du pays, dans le cadre d’une politique de décentralisation manifeste des activités de la haute administration de l’Etat, hors de la capitale, à l’intérieur du pays.
Le président du Parlement mauritanien, Cheikh Ould Baya a levé ce lundi 30 janvier courant, la séance plénière, axée sur la discussion de lois régissant les élections, tenue en présence du gouvernement, représenté par le ministre de l’intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine.
Aucune photo réelle de la salle d’audience ouverte au palais de justice de la capitale mauritanienne Nouakchott, dans laquelle se déroule depuis quelques jours, le fameux dossier de la décennie de corruption, n’est parvenue encore à l’opinion publique nationale et internationale, profondément rongée par la curiosité de savoir comment ce lieu de comparution se présente, est-il spacieux, décoré, triste, confortable ou autre.
Le collectif des avocats de l’État de Mauritanie, constitué partie civile dans le dossier de la décennie de gouvernance de Mohamed ould Abdel Aziz, ex chef de l’État, était face à la presse, dimanche enfin d’après midi.
Le club mauritanien des mauritaniens se trouvant à l’étranger a dénoncé l’arrêté commun des ministres de l’intérieur et de la décentralisation et des affaires étrangères, de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur fixant 8 pays seulement où les mauritaniens de l’extérieur ont le droit de voter, lors des prochaines élections.
Les mauritaniens sont surpris par l’amateurisme de la nouvelle équipe de cette fameuse Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) que dirige Dah Ould Abdel Jelil, l’homme du sérail favorable à l’actuelle majorité présidentielle. Il n’est pas neutre et ne le sera jamais.
Il est empiriquement admis, à travers l’histoire politique contemporaine, que pour atteindre l’objectif d’une alternance réussie à travers une transition démocratique, il est nécessaire, pour les protagonistes ayant l’ambition du changement, de surmonter leur polarisation politique concurrentielle et de générer ainsi un climat de réassurance mutuelle.
Ethmane OULD BIDIEL est mort le 23 janvier 2023. Ce décès constitue une perte immense pour sa famille d’abord, ensuite pour la communauté haratine et enfin pour la Mauritanie. Le défunt était professeur de philosophie, grand militant des droits de la personne, un intellectuel dont la plume est l’une des meilleures de son pays. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire ses nombreux articles.