Un bref témoignage sur Seydi Moussa Camara/ Kundou Soumaré | L'Information

Un bref témoignage sur Seydi Moussa Camara/ Kundou Soumaré

dim, 05/27/2018 - 13:13

Par crainte intime de "souiller" sa réputation légendaire datant de nombreuses années pour la défense des CAUSES JUSTES, j'ai toujours hésité de clamer et de proclamer publiquement les caractères sublimes et avant-gardistes de ce grand-frère. J'ai nommé Seydi Moussa Camara, la plume noble de la Nouvelle Expression qui osa parler publiquement en certain 30 mars 2013 à Massy, de ses rapports pleins de pédagogie et d'éveil avec certaines personnes qui s'assignent "esclaves statutaires" de sa famille.

 

Pourtant l'égo tentant, il pouvait faire comme beaucoup, geler sa conscience par le système gymnastique de l'intellect en composant avec cette anomalie coutumière par laquelle un Être humain se plaît d'être esclave d'autrui  par conditionnement social d'esprit . Issu de la même  contrée villageoise que lui DAFORT dans le Guidimagha Mauritanien, je peux témoigner et TOUS les connaisseurs des réalités historiques le reconnaîtront en toute sincérité, que si cette localité devenait une principauté féodale aujourd'hui avec un trône par filiation familiale restreinte, il serait l'un des prétendants légitimes avec des arguments solides à faire valoir.

Mais l'homme à la plume engagée et éprise de d'empathie pour ceux et celles qui ont été blessés et atteints dans leur DIGNITÉ HUMAINE dans un passé non enviable, ne s'est pas figé dans un monde imaginaire où des cadavres se raillent entre eux d'être cadavres. Le responsable du journal la Nouvelle Expression, peut être une source idéale d'inspiration progressiste pour beaucoup d'entre nous au sein du monde soninké où certains esprits atteints d'un complexe maladif de supériorité veulent même se servir sournoisement de l'administration étatique pour préserver l'ordre féodal intracommunautaire.

 

Aujourd'hui, les détracteurs extrémistes affichés des abolitionnistes dans la communauté, sont parmi ceux qui historiquement, si les "choses revenaient à l'endroit", deviendraient des "RIEN" avec un petit grattage filial de moins d'un siècle. C'est un phénomène connu en la matière (xénophobie, racisme et autres), très souvent les derniers arrivés ou arrivés par effraction veulent se faire remarquer avec zèle par le paraître dans le but d'espérer un ancrage légitimiste.

 

On se connaît TOUS, HEUREUSEMENT!

 

Kundou Soumaré

Guidumakha