Appel à un vaste élan de solidarité avec le grand militant Baliou Mamayary Coulibaly | L'Information

Appel à un vaste élan de solidarité avec le grand militant Baliou Mamayary Coulibaly

mar, 04/06/2021 - 19:20

Nous condamnons fermement les agressions barbares, qui ont  été provoquées par  les féodaux de  Kaedi sur ceux qu’ils considèrent comme leurs « esclaves ou anciens esclaves », allant  qu’à les interdire à conduire la prière de la mosquée Zawiya. Le prétexte est connu, un esclave ou ancien esclave ne peut être  saint jusqu’à diriger une prière. 

Cette affaire date il y a quelques mois en arrière ou les féodaux avaient refusé catégoriquement de prier derrière un nommé Cheikhna Coulibaly, le considérant comme un esclave. Ils  avaient tenu le lendemain une assemblée générale au cours de la quelle, ils avaient demandé à ce dernier « de ne plus diriger la prière sans leur autorisation ».

  « L’Affaire a été portée devant les pouvoirs publics dans une correspondance en date du 20 novembre 2020 dont Alakhbar a reçu une copie. » Donc, l’administration locale ne peut pas dire qu’elle n’était pas au courant de l’affaire, mais, elle a laissé faire comme dans ses sales habitudes. Nous exigeons l’application de la loi 0031-2015 incriminant l’esclavage et ses séquelles sur l’imam titulaire et ses disciples qui agressent gratuitement des citoyens en les considérant comme des esclaves et sous hommes. 

Nous condamnons fermement ceux s’en prennent gratuitement au grand militant Baliou Mamayary Coulibaly, certains incitent d’autres à s’en prendre physiquement à sa personne parce qu’il dénonce l’esclavage coutumier par ascendance dans le milieu Soninké, notamment à Kaédi sa ville natale. Nous lui recommandons d’ester en justice ceux qui le diffament publiquement par des audios ou écrits dans les réseaux sociaux et plus. 

Il est demandé une forte mobilisation des abolitionnistes en faveur les victimes de cette agression barbare de féodaux sur des paisibles citoyens qui demandent rien d’autre qu’ à suivre leur foi dignement et sereinement sans préjugé.

Dicko Hanoune