Affaire de la CNSS : Une cabale contre le DG  | L'Information

Affaire de la CNSS : Une cabale contre le DG 

mer, 08/21/2024 - 17:26

Je suis, depuis quelques jours, le feuilleton dit "Affaire de la CNSS" où il est question d'admission de gens "venant d'un même milieu". Social ou géographique, peu importe ! Même si on prend ce "cas" (non d'école) pour un fait avéré, il faut bien des preuves pour affirmer qu'on a cherché à pousser le destin. Ceux qui entretiennent aujourd'hui une telle "piste" ne font que suivre celle empruntée par d'autres, quand un concours de la police,  de l'enajm, de l'ens ou du ministère des Finances livre - délivre plutôt - une liste majoritairement blanche, noire ou jaune ! C'est une tendance de voir la couleur,  la tribu ou la région partout dans un pays où la rumeur crée l'Evénement. 
Ceci dit, mon propos, concernant cette "affaire" est ailleurs.  Il a valeur de témoignage.
Quand un ami m'avait demandé de travailler avec lui et deux autres au sein de la Cellule de communication du parti UPR - devenu plus tard Insaf - je ne connaissais son président, Sidi Mohamed Ould Taleb Amar, que de nom. Qu'il me pardonne de dire ici que je n'avais aucune idée de sa tribu ni de sa région ! 
L'équipe va donc rencontrer un homme porté sur l'excellence et le désir ardent de servir son pays et le président Ghazouani qui l'avait choisi pour présider aux destinées d'un parti au pouvoir qui sortait d'une période trouble dite du "nehj". Mais ceci est une autre histoire. 
Deux mois après notre entrevue, le président Sidi Mohamed Ould Taleb Amar annonce le verdict du test auquel il nous avait soumis : j'étais le seul retenu, parce qu'il avait jugé que j'étais à la hauteur de la mission. Nous étions quatre et, excusez-moi de le dire : 3 maures de bonne souche et un Hartani. Ould Taleb Amar n'a vu en nous que quatre mauritaniens et il a été franc avec lui-même. C'est l'un des Justes, à l'image des héros de V. Hugo, et personne ne pourra me convaincre qu'il est trempé dans une quelconque sale affaire. Mais, on peut bien avoir abusé de sa confiance, comme cela arrive à tant d'autre.

Sneiba Mohamed